Jeudi 25 octobre 20h30 sur LCP : Documentaire « Dans la peau d’un bipolaire : de l’ombre à la lumière »

https://fusion.molotov.tv/arts/m2/446x588/Ch8SHQoUnHFLLsl-wkbZhunsAjnQUA1oeZ4SA2pwZxgBCh8IARIbChRvwALOvPMMZv5_EcC37RKQlTNdeBIDcG5n/jpgSynopsis

Plusieurs témoignages de malades permettent de lever le voile sur une affection encore mal connue, bien que fréquente et très invalidante : la bipolarité. Gérard Garouste, peintre de renommée internationale, est atteint depuis près d’un demi-siècle par ce mal de vivre, qui se caractérise pour le patient par des phases d’extrême exaltation puis de grande dépression. Marianne, architecte décoratrice d’intérieur, oscille entre d’intenses moments de désirs sexuels et l’envie irrépressible d’en finir avec la vie. Autrefois dénommée psychose maniacodépressive, cette maladie, souvent stigmatisée et mal comprise, touche 600 000 Français et fait des ravages : 15 % des bipolaires se suicident.

La critique par Maréva Saravane :

C’est une maladie qui a touché des célébrités (Marilyn Monroe, Winston Churchill ou encore Robert Schumann) : le trouble bipolaire. Un pour cent de la population mondiale en souffrirait, et un malade sur deux tenterait de mettre fin à ses jours. Les témoignages de cinq personnes bipolaires, anonymes ou connues (l’artiste Gérard Garouste et le photographe Yann Layma), et de leurs familles sont donc précieux.

Les témoins évoquent leur maladie sans tabou, parlant des phases maniaques — « magiques », dit l’un —, qui se traduisent par des achats compulsifs, une ­hyperactivité et une hypersexualité, et des périodes de mélancolie profonde au cours desquelles un autre explique « arriver à une vision extrêmement juste du sens de la vie, à savoir qu’il n’y en a pas ». Ils parlent d’exclusion, de manque de confiance en soi, de désir de mourir, d’hallucinations, mais aussi de reconstruction, de combat pour la vie et de l’importance d’être bien entouré. Pudiques mais sincères, ils permettent de libérer la parole sur une maladie avec laquelle il est possible de vivre normalement, à condition de l’apprivoiser. « Si je trouve les arbres trop beaux, je sais que c’est inquiétant », admet ainsi ­Gérard Garouste. — Maréva Saravane

Diffusions TV :

La Chaîne parlementaire

La Chaîne parlementaire

Jeudi 25 octobre – 20h30

Vendredi 02 novembre – 00h30

Dimanche 04 novembre – 18h00

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